Astérix a été crée en 1959 par le scénariste René Goscinny et le dessinateur Albert Uderzo pour l'hebdomadaire Pilote.

Je tiens à rendre hommage à A. Uderzo et à R. Goscinny qui nous a quitté en 1977. Goscinny avait écrit les scénarios d'un bon nombre de bandes dessinées (Astérix, Oumpapah, Lucky Luke, Iznogoud ...). De plus, il a crée avec Uderzo et Charlier le journal Pilote en 1959.

Les aventures d'Astérix le Gaulois ont été vendus à plus de 250 millions d'exemplaires et ont été traduites en 62 langues et dialectes.

 

Asterix

Son rôle :
Astérix est le héros des aventures de la bande dessinée inventée par Albert Uderzo et René Goscinny. C’est le plus petit guerrier du village, mais toutes les missions périlleuses lui sont confiées sans hésitation. Il triomphe des adversaires les plus redoutables.

Ses grandes scènes :
Astérix passe chaque mission avec succès. Rien ne lui échappe. Chacune de ses aventures constitue ainsi une grande scène, mais c’est dans Astérix Gladiateur que ses qualités humaines et physiques sont le plus largement représentées : le préfet Caligula Alavacomgetepus décide d’offrir à César un « irréductible gaulois ». Il envoie des soldats romains dans la forêt, qui capturent le barde Assurancetourix. Apprenant que ce dernier est prisonnier d’une galère en partance pour Rome, Astérix se rend à la ville, à la recherche de son ami. Il découvre alors qu’il est enfermé dans une cellule du cirque, promis aux lions. L’astucieux Astérix s’infiltre dans le cirque, prétextant vouloir recevoir une formation de gladiateur. Lors du déroulement des jeux, il sème la pagaille dans la course de chars et entraîne le boycott des combats de gladiateurs. Le chant d’Assurancetourix fait naturellement fuir les lions. César est furieux ! Astérix l’affronte directement devant l’assemblée : « Romain ! Tu veux du combat ? Tu en auras ! Envoie-nous de tes légionnaires aguerris ; mon ami Obélix et moi-même, nous nous occuperons d’eux ! Et laisse ces pauvres diables de gladiateurs tranquilles ! » (page 44). César, dans tous ses états, ordonne qu’on envoie une cohorte de ses meilleurs légionnaires. Astérix décoche un violent coup de poing au premier gladiateur de la file : le choc se répercute sur tous les suivants, qui tombent comme des mouches. César est épaté, Assurancetourix libéré, et Astérix comblé. Dans Astérix et Latraviata, apparaissent pour la première fois ses parents : Praline, sa maman, et Astronomix, son papa.

Signes particuliers :
Le nom d’Astérix est composé des mots « aster » (étoile) et « rix » (roi, en celte) : il a peut-être raté sa vocation… Notre "Ririx", comme le surnomme affectueusement sa maman, est né le même jour que son ami Obélix.

Traits de caractère :
Astérix est l’ami que tout le monde souhaiterait avoir : ses camarades peuvent toujours compter sur lui, même dans les situations les plus délicates. Il sait aussi les secouer, si besoin est. Astérix est intuitif : dans Le combat des chefs, il sent que Panoramix est en danger, quand il se rend seul en forêt cueillir des ingrédients pour la potion magique. Il décide de le suivre. Il n’a pas tord : les Romains comptaient l’enlever. Si Astérix est un excellent guerrier, c’est aussi un médiateur performant : dans Astérix en Corse, il parvient à réconcilier deux clans, en froid depuis de longues années. Il prône également les valeurs de la démocratie : dans Astérix, la rose et la glaive, la femme barde Maestria veut écarter Abraracourcix de son trône. Astérix propose alors aux villageois de procéder à un vote : « Cette option n’est sûrement que le reflet d’une minorité. Organisons un référendum » (page 21). Astérix est un personnage attachant. Tantôt grognon, tantôt farceur, tantôt fonceur, tantôt diplomate, c’est un excellent compagnon, droit et juste, honnête et fidèle.

Traits physiques :
Astérix porte un casque orné de deux plumes blanches. Grâce à leur orientation, on connaît l’humeur de notre ami. Cheveux blonds, moustache blonde… Contrairement à ses camarades, il est très mince. Il ne se sépare jamais de ses vêtements ou de son épée. Quant à son nez… c’est le seul truc qui cloche ! Astérix n’est ni beau ni laid, c’est un petit bonhomme costaud.

Ses mots préférés :
« En tout cas, nous ne pouvons laisser impuni cet affront des Romains ! Je vais prévenir Abraracourcix, notre chef ! » (Astérix Gladiateur, page 8). « C’est dû à une mauvaise digestion Obélix ! je t’ai toujours dit de ne pas manger plus de trois sangliers avant de te coucher ! » (La galère d’Obélix, page 9) « Du calme, Obélix ! » (Astérix chez Rahazade, page 9) « Quel plaisir de retrouver la paix de notre village » (Le grand fossé, page 48) « Les sangliers sont comme les Romains ; ils sont à tout le monde ! » (Obélix et compagnie, page 22) « Mon Obélix ! » (Astérix et le chaudron, page 12)

 

Obelix

Son rôle :
Obélix est tailleur et livreur de menhirs. C’est le meilleur ami d’Astérix.

Ses grandes scènes :
Obélix est un héros à part entière. Il affronte la vie avec enthousiasme et aime les plaisirs simples. Tout d’abord, les sangliers rôtis : en dessous de quatre par soir, il ne peut pas dormir. L’une de ses distractions favorites est d’aller à leur rencontre, en forêt. Ensuite, les Romains : « Ils sont fous ces Romains ! ». Obélix ne changera jamais d’avis. Toutefois, il est toujours ravi de les croiser. Sans réciprocité. Pour son anniversaire, ses camarades lui ont réservé une surprise de taille : une armée entière de légionnaires romains, rien que pour lui. Il s’en donne à cœur joie ! Il collectionne d’ailleurs leurs casques, en guise de souvenir. Obélix est tailleur et livreur de menhirs : dans Obélix et compagnie, il réussit à monter une immense carrière et s’enrichit. Il adore en offrir à ses amis, qui ne savent plus quoi en faire. Dans La galère d’Obélix, c’est lui qui est changé en menhir : il a bu une marmite entière de potion magique. Panoramix le druide l’avait pourtant mis en garde : « Combien de fois faudra-t-il te dire que tu n’en as pas besoin depuis que tu es tombé dans une marmite de potion étant petit ? Tu sais bien que les effets de la potion sont permanents chez toi ! » (Astérix et les Goths, page 37). Panoramix l’avait également prévenu que s’il en buvait, les effets secondaires seraient terribles. Après sa pétrification, il recouvre sa peau humaine, mais sous son visage enfantin. Quelle aventure ! Obélix adore son petit chien, Idéfix, le seul représentant écologiste de la race canine. Dans Le combat des chefs, Obélix a rendu Panoramix fou, en lui lançant maladroitement un menhir sur la tête. Rongé par le remords, il reste seul avec son toutou, dans sa carrière, en se demandant comment il pourrait réparer son erreur : il décide ainsi de recommencer l’opération pour que Panoramix retrouve ses esprits. Enfin, Obélix est un grand amateur de cervoise et de lait de chèvre. On ne le voit qu’une seule fois vraiment ivre, dans Les lauriers de César. Ayant chaperonné Abraracourcix et Bonemine jusqu’à Lutèce, il s’initie aux plaisirs du vin… un peu trop excessivement. « Farpaitement ! » (page 10).

Signes particuliers :
Le nom d’Obélix vient du mot « obélisque » : chez les Egyptiens, c’était le nom de la colonne de pierre utilisée pour célébrer le culte du soleil.

Traits de caractère :
Sous ses airs de grand gaillard invulnérable, Obélix est finalement un petit être très sensible. Dans Le grand fossé, Fanzine et son fiancé Comix ne peuvent être réunis, en raison de fâcheuses histoires entre leurs deux pères. « Bhouhouhouhou… Sniff ! Je suis très sensible aux belles histoires d’amour qui finissent mal ! », confie notre Obélix, le visage inondé de larmes. Astérix lui propose alors d’aider Comix à « résoudre les problèmes de son village». « Oh oui ! Chic ! […] » (page 17), s’exclame Obélix en tapant dans ses mains. Dès qu’il s’agit d’aider les autres à régler leurs problèmes, Obélix est toujours volontaire. Tout comme son ami Astérix, il est très serviable. Une vraie crème. Il ne faut pas non plus abuser de sa gentillesse : notre homme est un boudeur. Dès que ses idées sont remises en cause, Obélix est vexé. Très susceptible et mauvais joueur quand il perd un pari, il s’enflamme vite. C’est le cas dans La serpe d’or : « c’est toujours moi qui perd les paris ! C’est pas juste ! […] Oh je sais, Môssieu Astérix, c’est le plus intelligent, Môssieu Astérix sait tout ! » (page 30). Obélix a également beaucoup d’amour propre : « Oh, je ne suis pas qu’un beau gaillard roux à tresses, il y en a là-dedans ! », claque-t-il en montrant sa tête (Le devin, page 33). Il est d’ailleurs étonnant qu’Obélix soit célibataire : si Falbala est déjà fiancée (Astérix légionnaire) et que la fille de l’aubergiste Orthopédix n’est pas vraiment intéressée (Le cadeau de César), Obélix n’est pas en reste. Il est même très apprécié de la gent féminine : dans Astérix en Hispanie, une séduisante gitane lui passe un foulard autour de la taille en criant : « Olé beau gosse ! Olé ! Mais cambre-toi ! » (page 35). Un peu plus tard, une indienne rayonnante lui fait les yeux doux . Cette fois-ci, Obélix n’en peut plus : « Dis, elle me suit partout la grosse ibère ! » (La grande traversée, page 31). Il est difficile quand-même. C'est également l'avis de Gélatine, sa maman, qui cherche absolument à marier son "Obélichou". Malgré toutes ces avances, Obélix demeure complexé par son poids : « Franchement Astérix, et une fois pour toutes : tu me trouves gros ? » (Astérix aux Jeux Olympiques, page 9). Juste un peu enveloppé, c’est tout. Obélix est quelquefois capable de faire des pointes d’humour. Dans Astérix gladiateur, il cherche un remplaçant pour livrer ses menhirs pendant son voyage à Rome. Désignant le doyen Agécanonix, il le rassure : « je te fais confiance, au début tu n’as qu’à en livrer un à la fois » (page 13). Enfin, Obélix est attaché à sa terre et à ceux qui l’ont défendue : dans La galère d’Obélix, Astérix évoque la possibilité d’une paix durable au sein de la Gaule. Obélix est outré : « Tu as offensé la mémoire de Vercingétorix ! » (page 9). Patriote Obélix ?

Traits physiques :
Obélix est un grand bonhomme à la moustache et aux tresses rousses. De jolis nœuds papillon terminent ses nattes. Affublé de braies à bandes verticales bleues et blanches, notre ami reste toujours torse nu. Il est très… fort (nous ne voudrions pas le vexer ! ). Il ressemble d'ailleurs beaucoup à son papa, Obélodalix.

Ses mots préférés :
« Ils sont fous ces… » Romains, Grecs, Normands, Bretons ! « Je ne suis pas gros ! », (Astérix aux Jeux Olympiques, page 9)